Arrivé en septembre 2020 au sein de l’équipe des conseillers de la Chambre d’agriculture de l’Aube, Michaël FLOQUET est l’ancien responsable de l’exploitation du lycée agricole de Saint-Pouange. En accord avec la Chambre d’agriculture, il sera aussi l’expert en production Ovine de l’Aube, du Loiret et de l’Yonne.
Quelles sont vos principales missions ?
« L’une de mes principales missions sera d’apporter un conseil technico-économique aux éleveurs ovins du département de l’Aube mais aussi aux éleveurs du Loiret et de l’Yonne pour le compte d’Alysé dans le cadre de l’alliance avec les Chambres d’agriculture. Je conseillerai les éleveurs dans leurs orientations d’exploitation (NDR : installation, agrandissement, adaptation). Mes interventions se feront en individuelles ou en groupe collectif ».
Le collectif … ? Comment s’organise l’animation collective sur les départements ?
« Dans mes activités, je reprends l’animation du GEDAO dans l’Aube. Le collectif a toujours été au centre de l’animation ovine sur le département. Dans le Loiret et dans l’Yonne la situation est différente, l’animation collective est à redévelopper en lien avec les partenaires de la filière ».
Quel regard portez-vous sur l’avenir de la production ovine ?
« Je parlerai presque des productions ovines tant les systèmes de production peuvent être multiples et différents. Plus sérieusement, bien que la finalité soit toujours la même, c’est-à-dire approvisionner la filière en viande d’agneau principalement, la production ovine est complémentaire de beaucoup d’autres productions agricoles (système céréaliers, système bovins,…) et adaptable à beaucoup de contextes d’exploitation différents. La diversité des systèmes de productions et leur adaptabilité est un atout indéniable pour le développement de l’ovin dans les zones de polycultures.
D’autre part, il faut noter l’embellie des cours de l’agneau en 2020 suite aux importantes actions de communications lancées durant la première période de confinement et le maintien d’une consommation soutenue de l’agneau français jusqu’à aujourd’hui ».
Propos recueillis par Jean-Louis DECK