L’usage des antibiotiques en élevage sera de plus en plus limité. Trois raisons principales et convergentes. La première est biologique, l’utilisation importante des antibiotiques crée des antibiorésistances et diminue leur efficacité pour la médecine vétérinaire, voir humaine. La seconde est le risque de résidus dans les produits transformés, particulièrement évident dans la production fromagère. La troisième est économique, les antibiotiques font partis des charges d’élevage, leur prix de vente est régulièrement en augmentation.
Nous pouvons en ajouter une quatrième qui est la pression sociétale qui voit dans l’usage des antibiotiques non pas la volonté de soigner les animaux mais des pratiques d’élevage « industrielles ».
La France s’est engagée avec les plans écoantibio à réduire la consommation d’antibiotiques sur les animaux. Le premier plan (2012-2017) avait un objectif de baisse de 25%, en fait la réduction a été de 39% mais surtout dans les filières porcines et avicoles et aussi sur les animaux de compagnie. Le plan éco-antibio 2 (2017-2021) vise à consolider ces acquis et à poursuivre dans cette direction. il faut noter l’effet immédiat puisque le nombre d’antibiorésistances recensées a diminué.
En bovin laitier, il reste un point noir qui est l’utilisation des antibiotiques en préventif au tarissement.
Certes l’usage des antibiotiques permet aussi de guérir les vaches infectées et de prévenir les nouvelles infections, mais l’usage généralisée et systématique sera remis en cause tôt ou tard.
En Hollande, il est désormais autorisé que sur des vaches à fort taux cellulaire. Alysé avec la méthode Bioteck lait offre la possibilité aux éleveurs de prendre toutes les sécurités pour limiter l’usage des antibiotiques et ne cibler que les vaches à problèmes.
Par ailleurs, au 01/01/2020, le CNIEL a décidé que tous les échantillons tank seront systématiquement analysés par les inhibiteurs. La vigilance sera donc renforcée. Le conseil d’administration d’Alysé a décidé de faire une opération gratuite de démonstration pour une vingtaine d’éleveurs dont la maîtrise des mammites est bonne et prendre le challenge de ne pas utiliser sur des vaches ciblées, identifiées comme saines (taux cellulaire et protéine inflammatoire (MAA faible) d’antibiothérapie.
L’orientation est donnée, après la formation aux éleveurs sur les méthodes alternatives, c’est l’ensemble des acteurs de l’élevage qui doit se mobiliser, Alysé entend y apporter sa contribution.
Contact : Dominique Lavalley au 03.86.92.36.54